Chroniques conjugales – Yvon Dallaire

Malgré les difficultés de la vie à deux, le couple constitue encore aujourd’hui un bon style de vie et la meilleure stratégie pour augmenter les probabilités de bonheur à long terme. Tous les couples sont heureux pendant les périodes de séduction et de la lune de miel, soit de quelques mois à tout au plus trois ans. C’est par la suite que les choses se corsent, au moment où les deux partenaires commencent à se montrer sous leur vrai jour et que les responsabilités familiales, professionnelles, financières et autres deviennent de plus en plus lourdes.

Certains couples savent toutefois être heureux à long terme : ce sont ceux qui apprennent à mieux gérer les crises et les conflits inévitables de la vie conjugale. Pourquoi réussissent-ils là où les autres échouent? En quoi sont-ils différents des couples malheureux ou de ceux qui divorcent? Que font-ils que les autres ne font pas? Cette lecture vous le dira.

En cinquante-deux chroniques, cet ouvrage vous permettra de mieux comprendre les enjeux de la vie à deux et d’acquérir les outils indispensables à votre épanouissement conjugal et personnel.

Presque un an que ça m’a pris pour terminer ce livre et je dois dire que j’ai failli m’en départir à plusieurs reprises sans le terminer… et j’aurais peut-être dû! J’ai trouvé que les chroniques ne faisaient que ressasser de vieux clichés, même si certaines étaient pleines de bon sens et logiques à qui s’arrête pour y penser deux minutes. Je trouve que, à plusieurs reprises, on met l’homme et la femme dans des rôles stéréotypés et dans des carcans dont il semble difficile de se départir. On n’est pas loin de Mars et Vénus. Bref, c’est terminé et je suis bien contente! Ce livre n’ira pas grossir les rangs de ma bibliothèque.

13 petites enveloppes bleues – Maureen Johnson

Ginny découvre, à la mort de sa tante adorée, 13 petites enveloppes bleues, comme autant de signes dans un jeu de piste. Voici la jeune Américaine partie pour un grand voyage à travers l’Europe. À Paris, Londres ou Rome l’attendent la vie et l’amour.

La tante décédée de Ginny lui a organisé une sorte de chasse au trésor. Sans pouvoir communiquer avec sa famille pendant cette période, l’adolescente de 17 ans s’envole pour l’Europe où elle visitera plusieurs pays. Sa tante avait tout prévu, sauf Keith, enfin, peut-être l’avait-elle prévu dans le fond. Au cours de ce périple, Ginny apprend à mieux se connaître et à se faire confiance. Une quête de soi hors du commun.

J’ai bien aimé ce livre, que j’ai trouvé un peu difficile à croire, mais ça ne m’a pas empêchée de découvrir l’Europe avec les yeux de Ginny.

Un cri d’amour au centre du monde – Kyoichi Katayama

Qu’advient-il de l’amour quand l’être aimé disparaît? Sakutaro et Aki se rencontrent au collège dans une ville provinciale du Japon. Leur relation évolue de l’amitié à l’amour lorsqu’ils se retrouvent ensemble au lycée. En classe de première, Aki tombe malade. Atteinte de leucémie, elle sera emportée en quelques semaines. Sakutaro se souvient de leur premier baiser, de leurs rendez-vous amoureux, du pèlerinage en Australie entrepris en sa mémoire. Quel sens donner à sa souffrance? Comment pourrait-il aimer à nouveau? Pour surmonter son deuil et son sentiment de révolte, Sakutaro trouvera appui auprès de son grand-père, qui a traversé une épreuve similaire et l’aidera à reprendre goût à la vie.

Sakutaro et Aki se rencontrent, s’aiment et doivent se séparer. La cause : la maladie qui finit par emporter Aki. Avec les yeux de Sakutaro, on voit les moments marquants de cette rencontre et sa vision du décès de son premier amour. Comment fait-on pour survivre à une perte aussi difficile, surtout quand on a l’impression d’avoir joué avec le destin? Un livre d’introspection très touchant.

Éloge du silence pendant l’amour – Lisa Azuelos

C’est passé 30 ans que les cœurs deviennent fragiles. Ce livre, entre réalité et fiction, est la chronique douce et drôle d’une trentenaire divorcée, mère de famille, dont le cœur s’est fracassé un soir de Noël quand son compagnon l’a quitté : « Avec mon cœur dans sa minable valise, plein de mon minable passé avec lui, une brosse à dents, quelques caleçons et trois chemises dont une repassée par mes soins. » Pour se remettre à l’endroit, il faut marcher à l’envers. Du nouvel homme, arrivé par hasard, on ne veut rien savoir. On connaît l’odeur de son savon avant de connaître son nom. On fait parler les corps pour mieux taire les mots. Le silence est-il la clef des passions qui durent?

Encore une fois, c’est le titre du livre qui m’a attirée. Je ne sais pas pourquoi, je me laisse souvent influencer par le titre, et ce, sans même avoir lu la quatrième de couverture. On voit ici le début d’une non-idylle. Ce n’est pas une relation, c’est le croisement de deux personnes à une certaine période de leur vie. J’ai aimé l’écriture de Lisa Azuelos, tout en douceur, tout en subtilité, simple, mais jamais simpliste. Une lecture confortable, apaisante. Une belle découverte.

Cercle d’amitié – Michelyne Vézina

Cercle d’amitié nous fait vivre une année en compagnie de cinq femmes amies depuis toujours et nous convie aux repas qu’elles partagent, où elles se racontent, se confient l’une à l’autre, pleurent ou rient aux éclats, et célèbrent tour à tour leur soixantième anniversaire.

Mais le cercle de femmes, ainsi que leurs enfants, dont nous découvrons les liens étroits qu’ils ont aussi tissés entre eux sont profondément ébranlés lorsque Florence leur apprend qu’elle n’en a plus que pour quelques mois à vivre. Comment vivront-ils cette perte douloureuse?

Je dirais de prime abord que je ne suis sans doute pas le public cible de ce livre, qui s’adresse probablement à des gens plus près de l’âge et des valeurs des cinq protagonistes. J’ai trouvé le livre un peu long et l’histoire de base un peu convenue. J’aurais préféré qu’on consacre le premier chapitre à camper les personnages et leurs liens entre eux, plutôt que de disperser cela au gré des pages, ce qui a alourdi légèrement le texte. Les grands monologues intérieurs ou les explications sur plusieurs pages nuisaient à l’histoire, puisqu’on finissait par ne plus se rappeler qui parlait à qui, et pourquoi on explique tout ça.  Par contre, c’est une très belle histoire d’amitié entre femmes, le genre d’amitié qu’on rêve toute de vivre et qui semble tellement idyllique.

Une nuit pour tout changer – Josée Pelletier

Il est membre de l’équipe de hockey midget AAA, elle fait partie de l’élite du Québec en patinage artistique. Deux jeunes. Deux univers. Et un seul destin.

Une lecture pour les adolescents qui se reconnaîtront sans aucun doute dans les questionnements et les révoltes – souvent justifiées – de Raphaëlle et Tristan. J’ai apprécié ma lecture, même si je ne fais visiblement pas partie du public cible. D’ailleurs, je me demande encore comment ce livre est apparu sur ma LAL. J’ai trouvé que tout se terminait un peu trop bien un peu trop vite, mais, c’est la règle du genre. Un livre que j’aurais sans aucun doute dévoré à l’adolescence.

Merveilleusement givrée – Audrey Parily

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » N’est-ce pas le plus grand mensonge de toute l’humanité? À moins que ce ne soit moi qui aie manqué l’appel lorsque les fées distribuaient sans compter le bonheur conjugal! Hum. Quelqu’un aurait-il pensé à organiser des sessions de rattrapage par hasard?

Tout était pourtant très bien parti. J’avais un amoureux tendre et passionné. Des amis fidèles. Un premier roman en librairie. Une mère satisfaite des choix de sa fille (OK, seulement à moitié, mais bon) quand. Bang! Je suis tombée de mon lit et je me suis réveillée! Apparemment, je n’étais pas faite pour le costume de la Belle au bois dormant. J’ai donc quitté mon conte de fées et j’ai sauté à pieds joints dans la réalité. Résultat : c’est le chaos.

Maxim travaille seize heures par jour et c’est à peine si nous nous voyons. Ophélie, ma demi-soeur, s’est installée chez nous, la tête remplie de projets farfelus, propres à nous conduire au désastre. Et croyez-moi, le désastre n’a pas loupé le rendez-vous! Donnez-moi une aspirine.

Heureusement, mon roman se vend comme des petits pains et s’apprête même à voir le jour de l’autre côté de l’Atlantique. (Yeah! Insérez ici une danse de la victoire.) Un séjour en France s’imposerait-il?

J’ai lu la suite aussi rapidement que le premier, et avec autant de plaisir. Même si les parallèles avec l’auteure ont été aussi fréquents dans ma tête – sinon plus puisque Isa lance un livre – ils m’ont moins dérangée dans ma lecture. L’intrigue de la fin est plus forte que dans le premier, ce qui me m’obligera – oh, quelle affreuse obligation – de lire la fin de cette trilogie. J’ai trouvé l’histoire un peu plus fournie, surtout avec la publication du livre, bien que j’aie trouvé par moment qu’Isa tombait beaucoup trop facilement dans l’apitoiement. D’ailleurs, la petite voix… Elle m’avait agacée dans le premier livre, mais dans celui-ci, je n’en ai pas vu l’utilité. Chaque fois que je voyais venir un paragraphe en italique, j’accélérais ma lecture pour arriver au vif du sujet.

J’ai tout de même hâte de voir comment se termineront les aventures d’Isa,  en sol québécois ou pas?

Le temps n’est rien — Audrey Niffenegger

« Je l’aime. II représente tout pour moi. Je l’ai attendu toute ma vie et à présent il est là. (J’ai du mal à m’expliquer.) Avec lui je peux contempler mon existence dans sa totalité, comme une carte, passé et futur réunis, comme un ange… [..] Tout est déjà arrivé. Tout en même temps. »

Nous avons tous déjà eu cette impression d’avoir rencontré une personne quelque part avant, ou de l’avoir connue dans une autre vie… Et si c’était dans un autre temps? Quand Henry, bibliothécaire, voit arriver Claire, une artiste séduisante, il ne peut croire à l’incroyable : ils se connaissent depuis des décennies, même s’il ne s’en souvient pas. Car Henry est atteint d’une maladie qui le propulse dans le temps. II a rencontré Claire alors qu’elle était enfant et va sans cesse partir et revenir à des époques de leurs vies respectives…

L’histoire folle et romanesque d’un amour absolu et éternel.

Voici un autre livre que j’ai lu après avoir vu le film, mais comme je l’ai vu à sa sortie, il n’était pas frais à ma mémoire, outre le fait que je connaissais la fin. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, je dirais que ce n’est seulement qu’au tiers du livre que j’ai enfin pu me plonger dans ce récit un peu ésotérique. Je dirais que la relation entre le Henry âgé et la petite Claire m’a un peu dérangée, je l’ai trouvée un peu malsaine, même si je comprenais le principe. Sinon, c’est une belle histoire romantique et touchante. Un peu conte de fée, ça ne fait pas de mal!