La voleuse de livres – Markus Zusak

1939, en Allemagne nazie. Le pays retient son souffle. La Mort n’a jamais été aussi occupée et jamais elle ne le sera autant.

Un roman où il est question :

      • d’une fillette
      • de mots
      • d’un accordéoniste
      • de fanatiques
      • d’un boxeur juif
      • d’un certain nombre de vols…
C’est la Mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d’un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d’avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n’obéissent pas aux règles…

Quand la Mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter!

Cette dernière phrase est assez révélatrice du livre, car, en effet, il est difficile de se détourner de ce livre une fois qu’on l’a commencé. L’histoire est simple, Liesel est une petite fille qui est placée en famille d’accueil pendant que sa mère «disparaît» parce qu’elle est communiste. On est donc face à l’histoire de cette petite fille dans son nouvel environnement. Par contre, ce n’est pas la fillette qui raconte son histoire, mais bel et bien la Mort elle-même. D’ailleurs, elle ne se gêne pas pour faire des apartés et ajouter des détails à l’histoire. C’est qu’elle a le sens de l’humour cette Mort. En plus, elle s’adresse directement à nous, comme dans cet extrait :

«Évidemment, c’est très impoli de ma part. Je suis en train de gâcher non seulement le dénouement du livre, mais la fin de ce passage en particulier. Je vous ai annoncé deux événements, parce que mon but n’est pas de créer un suspense. Le mystère m’ennuie. Il m’assomme. Je sais ce qui se passe, et du coup vous aussi. Non, ce qui m’agace, me trouble, m’intéresse et me stupéfie, ce sont les intrigues qui nous y conduisent.»

Voilà, comme on le voit, la Mort s’amuse à nous dévoiler les intrigues son propre livre, mais tout comme elle, on se met à s’intéresser à comment on va arriver à ces dénouements… Eh oui, elle est à la hauteur, car elle nous dévoile la fin du livre bien avant que celle-ci n’arrive, pour nous préparer dit-elle.

C’est vraiment un livre que je conseille. J’aime particulièrement les bouts où la Mort parle de son travail. Un livre qui fait réfléchir, qui est original et intelligent!

4 réflexions au sujet de “La voleuse de livres – Markus Zusak”

  1. D’accord avec toi pour dire que ce livre est original et intelligent, mais alors, pour le personnage de la mort, je n’ai pas du tout été convaincue par cette narratrice omnisciente qui veut trop qu’on la voit. Non cette madame la mort ne m’a pas aidée à apprécier ce livre….

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  2. Tout d’abord, bienvenue chez moi! C’est sûr que la Mort est particulière. Je crois que c’est un concept qu’on aime ou qu’on aime pas. Mais même sans elle, ça reste un très bon livre! :)

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